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Émile Zola

  • Viktor Raskolnikovhar citeretsidste år
    elle la posa sur le buffet, enlevant avec précaution les linges fins qui en garantissaient les broderies. Un agneau d’or y dormait sur une croix d’or, entouré de larges rayons d’or. Le tissu, limé aux plis, laissait échapper de minces houpettes ; les ornements en relief se rongeaient et s’effaçaient. C’était, dans la maison, une continuelle inquiétude au tour d’elle, une tendresse terrifiée, à la voir s’en aller ainsi paillette à paillette.
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    Comme il cachait le calice, en pinçant les deux plis du voile d’étoffe d’or, appareillé à la chasuble, la Teuse s’écria :

    – Attendez, il n’y a pas de corporal dans la bourse
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    – Eh ! ce n’est pas un péché, continua-t-elle avec son bon sourire. Je l’ai servie une fois, la messe, du temps de monsieur Caffin. Je la sers mieux que des polissons qui rient comme des païens pour une mouche volant dans l’église
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    Mais, juste à ce moment, Vincent, le cadet des Brichet, poussa doucement la porte de la sacristie. Ses cheveux rouges en broussaille, ses minces yeux gris qui luisaient, fâchèrent la Teuse.

    – Ah ! le mécréant ! cria-t-elle
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    C’était comme un affolement de tout son être, un besoin de baiser le cœur, de se fondre en lui, de se coucher avec lui au fond de cette poitrine ouverte
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