Le chemin de la perfection de Sainte Thérèse d'Avila. Traduction de l'espagnol par le Père Grégoire de Saint-Joseph. Lu par Baudouin Flament. Ce qui a toujours motivé Thérèse, dans sa vie personnelle comme dans ses entreprises, c'est le refus de la médiocrité, de la frilosité, de la fatalité. Elle ne pouvait accepter ou supporter les demi-mesures. Dans la vie spirituelle aussi, dans la quête de Dieu, qui inclut, pour cette grande 'active", les décisions et les travaux de tous les jours, elle ne peut envisager que le "chemin de la perfection". Y a-t-il un secret de la "perfection" ? Dans ce petit livre, ce librillo, qui lui a été arraché comme la plupart de ses autres écrits, Thérèse ne cesse de répéter aux "âmes généreuses et royales", sous les formes les plus diverses, ce qui est au fond le secret de tout amour : se dépendre de soi, de son "point d'honneur", pour laisser toute la place à Dieu et au prochain. Le Chemin de la perfection, présenté modestement comme "quelques pensées sur l'oraison", apprend en réalité à tout chrétien qui le désire "l'art de traiter avec Dieu" et de vivre avec le prochain. Et Thérèse y a mis tout son génie, toute sa vivacité, toute son intelligence.